L’ inventeur de cette méthode (brevetée) est l’architecte allemand Pr Wolf Hilbertz qui développa le procédé dans les années 1970. Son objectif premier était de “produire des matériaux de construction à partir de la mer”. Durant ses expériences, l’architecte observa qu’une grande quantité d’huîtres se fixaient sur ses structures et se développaient rapidement. De cette observation est née l’idée d’employer l’électricité pour repeupler des éco-systèmes marins.
Le Dr Thomas Goreau, biologiste et président de la Global Coral Reef Alliance et de Biorock Corp. et Wolf Hilbertz ont collaboré à partir des années 1980 pour développer des projets “se concentrant sur la restauration des récifs coralliens”. Il y a donc plus de 40 ans que le procédé a été découvert mais il a fallu attendre les années 2000 pour qu’il dépasse le cadre expérimental et soit employé dans des programmes de repeuplement des récifs. Wolf Hilbertz est décédé en 2007 mais Thomas Goreau poursuit le développement et la promotion de leur projet.
Le Dr Thomas Goreau, biologiste et président de la Global Coral Reef Alliance et de Biorock Corp. et Wolf Hilbertz ont collaboré à partir des années 1980 pour développer des projets “se concentrant sur la restauration des récifs coralliens”. Il y a donc plus de 40 ans que le procédé a été découvert mais il a fallu attendre les années 2000 pour qu’il dépasse le cadre expérimental et soit employé dans des programmes de repeuplement des récifs. Wolf Hilbertz est décédé en 2007 mais Thomas Goreau poursuit le développement et la promotion de leur projet.
A l'origine de l'association Turenne Laplace, plongeur professionnel.
Natif de l'île, plongeur depuis 1985 et gérant d’un centre de plongée depuis 2004, il est témoin de par ses observations d’une dégradation continue des éco-systèmes marin de l’île. Inquiet face au déclin d’une telle richesse, Il s’informe sur l’évolution des récifs en général dans les Caraïbes et apprend qu’un déséquilibre entre espèces est à l’origine de ce déclin suite à l ‘activité humaine.
Il décide donc de créer une association composée principalement de plongeurs afin de restaurer un récif jadis flamboyant, et ce en collaboration avec le docteur Thomas Goreau. Il obtient rapidement le soutien de nombreux partenaires ainsi que les autorisations nécessaires.
Le site choisi abrite un nombre important d’espèces. Le but de ce projet est de conduire ce site le plus près possible de l’équilibre en créant des habitats supplémentaires mais surtout de revivifier la faune fixée déjà sur place. L’interdiction de pêche en vigueur fera le reste.
Les écosystèmes marines des Antilles en général, ont beaucoup soufferts ces quarante dernières années. Deux espèces très importantes dans l’équilibre : Les coraux branchues (acroporas : cornes d’élan et corne de cerf) et l’oursin-diadème des Antilles (Diadema antillarum) ont bien failli disparaître.
Les acroporas occupaient une surface importante autour de l’île. En plus des habitats et nourriture qu’ils procurent à certaines espèces, ils contribuent fortement à la protection du littoral. Décimés dans les années 70 par la maladie de la bande blanche. Dès lors les barrières de corail de l’île perdent progressivement de leurs efficacités de protection contre la houle, ce qui affecte certaine plages de lîle. Après une absence quasi totale de nombreuses années durant, l’espèce semble revenir timidement.
L’oursin diadème a pendant de nombreuses année maintenue le niveau des algues très bas sur le récif même sur certain récifs dépourvus de poissons brouteurs. En 1983, une épidémie décime l’espèce. Depuis, les algues étouffent les récifs, ce qui entraine un ralentissement de la croissance des coraux en général, suivie d’une forte mortalité. Le substrat recouvert d’une épaisse couche d’algues alimentées par un développement d’activités anthropiques important sur le littoral est de plus, inaccessible aux larves de coraux, le récif stagne, et la faune s’en éloigne.
Depuis quelque années l’oursin diadème revient, on peux observer par endroit, des récifs complètement dépourvus d’algues.
Les techniques de pêche et les embarcations de plus en plus efficaces ainsi que le nombre croissant de pêcheurs professionnel et plaisanciers ont fortement diminué la densité de la faune.
Des zones protégées depuis vingt ans ainsi qu’une règlementation sur le matériel de pêche, la taille des captures, les périodes de pêche pour certaines espèces, et interdiction de pêche pour d’autre contribuent à préserver la biodiversité de ce milieu.
Natif de l'île, plongeur depuis 1985 et gérant d’un centre de plongée depuis 2004, il est témoin de par ses observations d’une dégradation continue des éco-systèmes marin de l’île. Inquiet face au déclin d’une telle richesse, Il s’informe sur l’évolution des récifs en général dans les Caraïbes et apprend qu’un déséquilibre entre espèces est à l’origine de ce déclin suite à l ‘activité humaine.
Il décide donc de créer une association composée principalement de plongeurs afin de restaurer un récif jadis flamboyant, et ce en collaboration avec le docteur Thomas Goreau. Il obtient rapidement le soutien de nombreux partenaires ainsi que les autorisations nécessaires.
Le site choisi abrite un nombre important d’espèces. Le but de ce projet est de conduire ce site le plus près possible de l’équilibre en créant des habitats supplémentaires mais surtout de revivifier la faune fixée déjà sur place. L’interdiction de pêche en vigueur fera le reste.
Les écosystèmes marines des Antilles en général, ont beaucoup soufferts ces quarante dernières années. Deux espèces très importantes dans l’équilibre : Les coraux branchues (acroporas : cornes d’élan et corne de cerf) et l’oursin-diadème des Antilles (Diadema antillarum) ont bien failli disparaître.
Les acroporas occupaient une surface importante autour de l’île. En plus des habitats et nourriture qu’ils procurent à certaines espèces, ils contribuent fortement à la protection du littoral. Décimés dans les années 70 par la maladie de la bande blanche. Dès lors les barrières de corail de l’île perdent progressivement de leurs efficacités de protection contre la houle, ce qui affecte certaine plages de lîle. Après une absence quasi totale de nombreuses années durant, l’espèce semble revenir timidement.
L’oursin diadème a pendant de nombreuses année maintenue le niveau des algues très bas sur le récif même sur certain récifs dépourvus de poissons brouteurs. En 1983, une épidémie décime l’espèce. Depuis, les algues étouffent les récifs, ce qui entraine un ralentissement de la croissance des coraux en général, suivie d’une forte mortalité. Le substrat recouvert d’une épaisse couche d’algues alimentées par un développement d’activités anthropiques important sur le littoral est de plus, inaccessible aux larves de coraux, le récif stagne, et la faune s’en éloigne.
Depuis quelque années l’oursin diadème revient, on peux observer par endroit, des récifs complètement dépourvus d’algues.
Les techniques de pêche et les embarcations de plus en plus efficaces ainsi que le nombre croissant de pêcheurs professionnel et plaisanciers ont fortement diminué la densité de la faune.
Des zones protégées depuis vingt ans ainsi qu’une règlementation sur le matériel de pêche, la taille des captures, les périodes de pêche pour certaines espèces, et interdiction de pêche pour d’autre contribuent à préserver la biodiversité de ce milieu.
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