QUI SOMMES-NOUS ?Un projet pour le futur de notre îleL’ASSOCIATION OUANALAO REEF s’est engagée via le projet ARTIREEF à restaurer le récif de Pointe Milou à l’aide du procédé BIOROCK inventé et développé par le Pr Wolf Hilbertz et le Dr Thomas Goreau.
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Qu'est-ce que le procédé Biorock ?Biorock ou accrétion minérale électrolytique. Un courant de faible intensité diffusé par une anode parcourt les structures métalliques, provoquant une électrolyse de l’eau. Un dépôt cristallisé et durable de sels minéraux insolubles (Carbonate de calcium CaCO3) nécessaire à la croissance des coraux se forme sur les cathodes ( les structures). Ce ciment marin (trois fois plus dense que le béton) va consolider les structures tout en les fixant au sol, offrant un support plus facilement colonisé que d’autres matériaux. Les coraux fixés sur les armatures ainsi que toute la faune fixée touchés par le champs électrique ont ainsi aisément accès à l’élément le plus essentiel à leur croissance.
Le taux de croissance des coraux est 3 à 5 fois supérieur à celui mesuré en conditions naturelles. Les coraux sont en parfaite santé comme le confirment leurs formes et leurs couleurs. Ils possèdent un plus grand nombre de zooxanthelles, des algues symbiotiques nécessaires à leur survie, qui se multiplient plus rapidement. Ces coraux sont également plus résistants face aux dégradations de la qualité de l’eau et au réchauffement climatique. Le taux de survie des “coraux Biorock” est 16 à 50 fois supérieur à la normale. De nombreuses communautés d’organismes trouvent refuge au sein des structures métalliques. Les modules immergés jouent donc le rôle de réservoirs de biodiversité. |
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PROJET ARTIREEF DE OUANALAO REEF
Le projet ARTIREFF consiste à restaurer le récif de pointe Milou grace au procédé BIOROCK et en recyclant un déchet de la pêche : des coquilles de lambis vides.Des lots de 4 structures métalliques de formes variées tout en ayant des passages de part et d’autre afin d’augmenter le nombre d’habitats sont disposées sur le sable et sur le récif. La partie basse de ces structures sont remplis de coquilles de lambis vides. Entassées les unes contre les autres sur environ 60 cm de haut, elles vont constituer une base lourde qui maintiendra les structures à leurs places en cas de forte houle. Le lambis est un excellent habitat pour les juvéniles et un support très apprécié par la faune fixée en général. Une algue calcaire va progressivement souder les coquilles ensemble pour former un seul bloc qui sera progressivement recouvert de coraux. Les habitats ainsi créés par ce déchet de la pêche recyclé permettent dans un premier temps une augmentation rapide de la biomasse. Une faune fixée variée se développe ensuite grâce au procédé BIOROCK, procure refuge et nourriture et encourage le retour d’espèces, jadis présentes sur ce site et disparues. L’interdiction de pêche en vigueur permettra un retour progressif vers l’équilibre de ce milieu. |
